À part son gout exquis et sucré, le miel possède une valeur nutritive énorme, ainsi que d’innombrables vertus pour la santé. Toutefois, à cause de la grosse demande de miel actuelle, de nombreux producteurs tendent à vulgariser la vente de miel faux, du miel impur, frelaté ou encore falsifié. Afin de reconnaitre le vrai miel, on vous propose de voir dans cet article, quelques astuces pratiques que vous puissiez utiliser pour ne pas vous tromper.

Qu’est-ce que l’on entend par vrai miel ?

La production de vrai miel suit une démarche 100% naturelle. En effet, de la récolte du nectar et du miellat, jusqu’à sa production, tout le processus de fabrication du miel est fait par des abeilles. Dans certaines apicultures, il arrive même que le miel soit produit par des abeilles qui n’ont pour principale nourriture que des pollens de fleurs cultivées de manière 100% naturelle et 100% bio. C’est ce que l’on appelle du miel biologique.

C’est quoi un faux miel ?

En gros, on dit que le miel est faux lorsqu’il est impur, artificiel ou falsifié, bref, tout le contraire de ce que l’on a vu précédemment. Techniquement parlant, le faux miel peut, par exemple, être du miel dans lequel on y ajout du glucose, du dextrose, de la mélasse, du sirop de sucre, du sucre inverti, de la farine, du sirop de maïs, de l’amidon, etc. En fait, le processus de production de vrai miel est long. donc, afin de répondre à la forte demande du marché, et pour maximiser le profit au détriment de la qualité, de nombreux producteurs ont recours aux faux miels.  

Comment tester la pureté d’un miel ?

Avec un peu de technique et de pratique, le test pour différencier le vrai du faux miel ne devra plus vous poser de problème. Pour cela, en voici quelques exemples plutôt simples pour vous procurer du bon miel 100% naturel.

Vérifiez son adhésivité

Si possible, frottez un peu de miel entre vos doigts et voyez s’il est collant ou non.

  • Vrai : Adhésivité faible.
  • Faux : Adhésivité élevée. La raison est que le faux miel possède une forte teneur d’édulcorante et d’additifs ajoutés.

Voyez son épaisseur

Secouez ou penchez votre pot de miel et voyez son comportement. 

  • Vrai : Épaisseur élevée (plus visqueux et dense). Lorsque vous le penchez, le temps de déplacement d’un côté du pot à l’autre est long.
  • Faux : Épaisseur faible. Le miel a tendance à mieux se déplacer à l’intérieur du pot.

Goûtez-le

Le Vrai miel, bien frais, a un gout prononcé, mais qui disparait progressivement. Le faux a un gout de sucre plus persistant. C’est dû à la présence des sucres et des édulcorants ajoutés.

Sentez son arôme

Si vous avez un odorat fin, vous pouvez constater qu’il existe une différence notable entre le vrai du faux miel.  

  • Vrai : Vu qu’il est généralement issu de nectar de fleur, la senteur restera présente, même subtile, après sa transformation en miel.
  • Faux :  Sauf ajout d’un parfum artificiel, le faux miel ne devra plus avoir cette odeur de fleur.

Testez-le sous la chaleur

Les deux produits auront deux comportements bien distincts vis-à-vis de la chaleur. Par exemple :

  • Vrai : Il devra y avoir une caramélisation rapide sans formation de mousse.
  • Faux :  Vous allez constater une formation de mousse. Puis, il deviendra pétillant par la présence d’humidité ajoutée, des sucres et de l’eau.

Vérifiez son inflammabilité

Sachez que le miel est facilement inflammable. On peut donc utiliser cette caractéristique pour faire notre test de pureté.

  • Vrai : il s’allume aisément en contact d’allumette enflammée.
  • Faux : Vu la forte humidité du faux miel, vous aurez des problèmes à l’allumer.  

Testez-le sur du pain

Ce test mettra encore en avant l’effet de l’humidité du miel.

  • Vrai :  Après avoir tartiné une tranche de pain, le miel va se solidifier plus rapidement en contact de l’air et de la vitesse absorption du pain.
  • Faux : À cause des additifs du faux miel, la forte humidité qui en résulte a tendance à mouiller la tranche de pain.